Le général allemand Alfred Jodl signe le 7 mai, à 2h41 du matin, la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie. Le général Walter B. Smith, chef d’état-major du général Eisenhower, et le général soviétique Ivan Sousloparov, commandant la mission de liaison militaire, signent l’acte de capitulation au nom des vainqueurs. Le général français François Sevez, chef d’état-major du général de Gaulle, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.

Mais pour Staline, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, il faut aussi qu’elle soit ratifiée à Berlin, au cœur du IIIe Reich. C’est au quartier général des forces soviétiques, sous la présidence du maréchal Gueorgui Joukov que se déroule cette deuxième signature le lendemain 8 mai. Le texte, quasiment identique à celui de la veille, est signé par le maréchal Wilhelm Keitel, chef d’état-major de la Wehrmacht, le maréchal soviétique Gueorgui Joukov et le général britannique Arthur W. Tedder, au nom des Alliés. Signent comme témoins le général français Jean de Lattre de Tassigny et le général américain Carl Spaatz.

La capitulation entre en vigueur le 8 mai à 23 h 1, heure locale, soit le 9 mai à 1 h 1 à l’heure de Moscou. C’est pourquoi la victoire est célébrée en Russie le 9 mai, au lieu du 8. Après la proclamation de la capitulation nazie, les capitales alliées fêtent l’événement, dans un immense débordement de joie de la part des populations libérées.


Avec ce portfolio d’images issues de nos fonds, nous vous proposons de parcourir les rues de la capitale et de partager avec ses habitants la joie de la liberté retrouvée.