Kaya, 18 novembre 2021. Le convoi Voie Sacrée 32, qui a débuté sa mission il y a une semaine, est bloqué par des manifestants sur la route burkinabé en direction de Niamey au Niger. La mission consiste à traverser la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, faire une dépose logistique au Niger et rejoindre ensuite Gao au Mali. Plus de 2000 kilomètres de trajets doivent être effectués en une quinzaine de jours. Mais cette fois, la mission pourtant réputée pour être calme, se heurte à des manifestations hostiles. Bloqués dans la ville de Kaya au Burkina, les militaires français composant le convoi Voie Sacré 32 doivent assurer la protection des véhicules civils et de leur conducteurs, face à des manifestants bien décidés à en découdre avec la force. Le convoi atteindra enfin Gao le 28 novembre 2021.
Kaya, Burkina Faso, le 18 novembre 2021. Vue aérienne du convoi Voie Sacrée 32 bloqué dans la ville. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Après une nuit de trois heures et un café, le sourire revient sur les visages. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense 2021_ECPAD_122_T_056_023
Sur le trajet, plusieurs barricades sont dressées, retardant le convoi. Etalé sur plusieurs kilomètres, chaque imprévu est un temps précieux perdu dans l’avancée de la mission.
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A peine sorti de la base opérationnelle avancée temporaire, le convoi rencontre un premier barrage de manifestants dans la ville de Téra, au Niger. Caillassé, le convoi répond par l'envoi de grenades lacrymogènes et de grenades défensives. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Les manifestants font brûler des pneus près de la zone de retranchement. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Ravitaillement de matériels par hélicoptère NH90. Suite au premier barrage sur Kaya, le personnel militaire du convoi a réorganisé ses règles d’engagement en s’équipant d’armes non létales de type Cougars et lanceurs de balle de défense. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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A Téra, les échauffourées avec les manifestants ont duré plusieurs heures dans la brume de lacrymogène et des feux de barrages. Le radio tireur quitte sa place pour avoir une meilleure visibilité des évènements. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Troisième barrage des manifestants à la sortie de la ville de Téra. Après plusieurs heures dans la ville de Téra, l’avancée est longue, les munitions d’armes non létales commencent à manquer. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Tir d'une grenade lacrymogène depuis un véhicule blindé léger. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Les manifestants caillassent le convoi. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Du fait de la longueur du convoi, certains camions civils ont été pris à partie par les manifestants, forçant les conducteurs des camions civils à fuir. Quelques minutes après avoir chassé les casseurs et sécurisé les lieux par la force française, les pilotes civils reviennent et redémarrent leurs transporteurs. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Les soldats de la force Barkhane démontent les barricades sous le caillassage des manifestants. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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Les effets du gaz lacrymogène se font sentir sur le personnel du convoi après plus de deux heures à inhaler les fumées des barrages. Les soldats continuent la traversée de Téra tout en sécurisant le convoi. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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A 11h00, la foule se disperse et le convoi peut quitter la ville de Téra. Le 28 novembre 2021, Le convoi atteindra enfin Gao. ©Sergent-Chef Thomas/ECPAD/Défense
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