C’est d’un tout petit village de Guinée forestière, Mélandiou, qu’est partie la plus importante épidémie à virus Ebola qu’a connue l’Afrique de l’Ouest.
La France décide, dès l’annonce officielle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en mars 2014, de venir en aide à un des trois pays les plus touché :  la Guinée.
C’est dans ce cadre que le service de santé  des armées français a reçu pour mission, en décembre 2014,  de mettre en place un centre de traitement dédié au personnel soignant infecté, ou suspecté de l’être, par le virus Ebola.
Ce Centre de Traitement des Soignants (CTS) ouvre ses portes en janvier 2015 et sera démonté en juillet de la même année. Il a pris en charge 61 soignants.  24 d’entre eux étaient infectés par le virus Ebola.

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2014ECPA396A085_032/A. Roiné/ECPAD. Malgré des chiffres édifiants (3 811 cas confirmés, probables et suspects de maladie à virus Ebola dans le monde, 2 543 décès - données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au 27 mars 2016), la vie suit son cours à Conakry. Conakry, le 1er janvier 2015.