Strasbourg libérée (2024)
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Reportage photo
Publié le 2 décembre 2024
Le 23 novembre 1944, Strasbourg est libérée, après quatre ans d’occupation allemande.
La 7e armée américaine du général Alexander Patch a lancé l’offensive pour reprendre la ville, soutenue par les Forces françaises libres, notamment la 2e division blindée (2e DB), sous les ordres du général Leclerc. La bataille a été intense, avec des combats dans les rues de Strasbourg et ses environs mais la résistance allemande a fini par céder face à la puissance des Alliés.
La libération de Strasbourg et du camp du Struthof marquent un moment symbolique dans la reconquête de l’Alsace.
80 ans plus tard, le chef de l’État Emmanuel Macron préside les commémorations. Une journée mémorielle qui a mis à l’honneur les unités et leurs anciens combattants qui ont participé aux combats en 1944.


















À l’occasion des 80 ans de la libération de Strasbourg, un parcours mémoriel a été installé à l’arrière du monument aux morts de la ville. Il retrace l’histoire des combats qui ont permis à Strasbourg de redevenir française, le 23 novembre 1944.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_001_024
Le 2e régiment de hussards (2e RH), bien que défait lors de l'invasion allemande de 1940, a joué un rôle clé dans la défense de la France.
Après l'armistice de 1940, certains de ses membres ont rejoint la France libre, contribuant ainsi à la résistance et à la reconstruction de l'armée française.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_001_014
Plus de 640 000 Jeep ont été produites pendant la Seconde Guerre mondiale. Le célèbre véhicule a servi sur tous les fronts, devenant un symbole de la guerre en raison de sa polyvalence et de son efficacité. Exposée sur la place Broglie, cette Jeep fait référence aux soldats américains venus participer à la libération de Strasbourg.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_002
Il y a 80 ans, jour pour jour, dans ces rues bordées de maisons à colombages, vestiges du patrimoine alsacien, les Alliés ont libéré Strasbourg.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_003
Les Strasbourgeois, fiers de porter les couleurs françaises, sont venus en nombre pour participer aux commémorations.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_015
Point stratégique de surveillance et de contrôle de la ville pendant la Seconde Guerre mondiale, la célèbre place Broglie a servi de centre administratif et de quartier général militaire pour les autorités d'occupation.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_077
Le Régiment de marche du Tchad (RMT) a combattu au sein des Forces françaises libres (FFL) pendant la Seconde Guerre mondiale, contribuant à la libération de la France. Il est aujourd’hui salué lors de la revue des troupes par Emmanuel Macron, président de la République.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_074
Les anciens combattants de la libération de Strasbourg portent en eux la mémoire vivante du courage et du sacrifice de ceux qui ont lutté pour la liberté de la France, marquant à jamais l'histoire de la Résistance et de la reconquête du territoire.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_093
Le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, dialogue chaleureusement avec les anciens combattants.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_109
Camille Schelling, résistant alsacien, a mené des actions visant à préserver la langue et la culture française dans une région en voie de germanisation. Il a été arrêté par la Gestapo en 1944.
En reconnaissance de ses valeurs et de son courage, il a été décoré de la Légion d’honneur pendant la cérémonie.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_095
« En ce jour, pour son œuvre, son enseignement et pour son courage, nous décidons que Marc Bloch entrera au Panthéon », a déclaré Emmanuel Macron, président de la République, lors de son discours pour les 80 ans de la libération de Strasbourg.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_003_023
Marc Bloch rejoint la Résistance en 1940, où il participe à des activités de renseignement. En tant qu'historien, il cherche à comprendre les mécanismes du régime nazi. Arrêté par la Gestapo, il est torturé et exécuté en 1944. Au palais universitaire de Strasbourg, l’aula principale porte son nom.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_003_002
Dans l’intimité d’un salon de l’hôtel de ville, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, et le général Régis Anthonioz, gouverneur militaire de Strasbourg, échangent quelques mots.
Strasbourg, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_002_065
Un des derniers anciens détenus du camp du Struthof encore en vie partage avec émotion quelques souvenirs.
Avec lui, 52 000 détenus sont internés entre 1941 et 1944 au Struthof. 20 000 d’entre eux périssent dans le camp.
Natzwiller, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_004_037
Un sentiment de terreur et de contrôle marque l’atmosphère à l’entrée du camp du Struthof.
Une vigilance constante était exercée par les gardes SS, symbole de l'oppression systématique qui régnait à l'intérieur.
Natzwiller, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_004_004
Seul camp de concentration sur le sol français, le Struthof est installé en 1941 sur la colline de Natzwiller. Suffisamment isolé, il a été longtemps méconnu des habitants locaux avant d’être découvert par les Alliés le 23 novembre 1944.
Natzwiller, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_004_019
Sur le site de la première chambre à gaz, situé à quelques centaines de mètres du camp du Struthof, une stèle rend hommage aux 86 juifs morts lors d’expériences médicales.
Natzwiller, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_005_024
Éclairé à la lueur des flambeaux, le monument du Struthof est visible de loin.
Il témoigne de la volonté des Alsaciens de se souvenir pour ne jamais oublier.
Natzwiller, le 23 novembre 2024.
©Gustave KLINGER-ZIND/ECPAD/DEFENSE
Réf. : 2024_ECPAD_281_G_004_051